LTSVISION X GREGORY

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SOMMAIRE

L'article date du 29 Juillet 2019

Pour ce LTSVISION, on vous présente Grégory, fondateur de la marque de vêtements Gregory Anvi. Grégory parle de son parcours scolaire atypique, son expérience en tant que responsable du corner Jacquemus des Galeries Lafayette et la vision future pour sa marque.

Hello Gregory ! Peux-tu te présenter et décrire ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Je m’appelle Ebongue Gregory Tevin, j’ai 24 ans et je suis un jeune passionné de la fibre textile en quête de mon propre univers.

Je suis actuellement responsable du corner Jacquemus aux Galeries Lafayette. Ce qui a été une opportunité incroyable qui m’ait été donné d’avoir. C’est une maison qui est une grosse inspiration dans les choix mode de ma vie par rapport à son histoire, à son évolution et à son univers. C’est une famille qui m’a accueilli et avec qui je prends plaisir de grandir.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé le vêtement, m’habiller, me sentir bien et beau dans ce que je porte et projette de moi. J’aime aussi la mode par rapport à l’importance de l’image de chacun d’un point de vue personnel et aux yeux de la société car le style vestimentaire est la première chose que l’on voit chez quelqu’un. Ma mère me dit souvent, quand j’étais petit, j’avais un pantalon en velours côtelés bleu marine et une chemise en jeans léger bleu ciel que je voulais porter tout le temps, quitte à faire des crises de nerfs (rires). En prenant du recul, c’est vraiment un look que je pourrais porter maintenant.

Par ailleurs, j’ai eu un parcours scolaire assez atypique. Quand j’étais plus jeune, je voulais être cardiologue mais une fois au lycée, j’ai choisi de faire STI2D (science technologique de l’ingénieur et du développement durable), la première réforme de cette filière. Après avoir eu mon bac, je voulais faire une école de mode mais ce monde fermé faisait peur à mes parents qui voulaient que je fasse autre chose pour avoir un bagage derrière. C’est alors que j’ai décidé d’aller à la fac et de faire une licence en éco-gestion, ce qui n’avait rien à voir avec ma filière au lycée.

Durant la 1ère année, je tournais en rond et je me rendais compte que le temps passe et si on ne poursuit pas ses rêves, on risque de le regretter. Je me suis alors arrêté en 2ème année et j’ai pris la décision de travailler pendant 1 an pour pouvoir payer ma 1ere année dans une école de mode.

C’était comme une grosse prise de conscience à ce moment-là : « réveille-toi Greg, il est temps de te bouger ! » 2 ans plus tard, j’ai décidé de créer ma marque, Gregory Anvi.


Gregory avec les premiers jets de sa collection

Qu’est-ce qui t’a poussé vers le milieu de la mode ?

Ma passion. Mon amour pour le vêtement. Ma famille et mes amis. Christian Dior et cette génération de Créateurs entre les années 1940 et 1970.

Surtout cette envie de laisser une trace de mon passage comme une forme d’héritage.

Tu as lancé un premier jet de ta marque de vêtements, Gregory Anvi. Peux-tu nous en dire plus sur cette marque ?

J’ai décidé de créer ma marque peu de temps avant de commencer chez Jacquemus aux Galeries Lafayette en Juillet 2018. Gregory Anvi réunit 3 personnes : Moi (Gregory), mon grand frère (ANthony) et ma mère (VIrginie). Ces deux derniers sont les personnes les plus importantes de ma vie, sans qui cette marque n’aurait jamais vu le jour. C’est donc sous forme d’un projet de collection que j’ai voulu écrire la première page de Gregory Anvi. Je voulais présenter ma vision et mon univers dans une mini-collection de 7 pièces.

Je tends à dire que je veux simplifier au maximum mes vêtements, c’est du minimalisme avec des lignes épurées. J’explore également le tailoring et revisite des codes de l’histoire du vêtement car je veux habiller l’homme et la femme avec la touche Anvi.

Je veux créer des pièces intemporelles tout en étant moderne. Ayant travaillé dans la vente, c’est un parti pris de toujours faire des modèles de vêtements portables par tous et pour tous. C’est ce qui dicte ma mode.

D’où vient ton inspiration ?

Je ne suis pas différent des autres en disant qu’elle vient de tout : la rue, les gens, les objets, les films etc. Chacun à son interprétation de ce qui l’entoure et c’est ce qui fait ma vision.

A-t-il été facile de lancer cette première série de vêtements ?

On peut dire ça. Disons que je n’ai pas eu d’obstacles à part le fait de me dire qu’il faut se lancer. Dès le moment où j’ai trouvé la personne avec qui monter ce projet, les choses sont allées très vite. Isaline (@isvline_), ma pote et la modéliste qui a permis de voir naître mes croquis, est la personne qui m’a le plus motivé sur ce projet. A chaque réalisation de prototype de mes croquis, c’était incroyable de me dire que c’est de moi et vraiment de moi que vient ce vêtement. Elle a été incroyable et c’est vrai que c’est important d’être entouré de personnes qui te permettent d’avancer et te donner à 100%.

Ton expérience chez Jacquemus a-t-elle aidé à lancer ta marque ?

Oui beaucoup. Tout simplement sur le plan financier dans un premier temps (rires). Ensuite c’est vrai que Jacquemus, la maison, est sur une grosse pente ascendante. Ce qui donne un gros plaisir de travailler pour la marque car on se développe de plus en plus. J’ai la chance d’être sur le terrain et je rencontre beaucoup de nouvelles personnes qui découvrent la marque. En 10 ans, Simon Jacquemus et toute l’équipe ont permis une reconnaissance internationale de cette maison créée par un jeune homme de 19 ans plein de rêves et de détermination pour rendre hommage à sa mère.

Toutes ces émotions qu’on ressent à la fin de chaque défilé, et le plaisir que j’ai de voir autant de personnes porter les vêtements que je vends sont une source de motivation. Mon directeur commercial, Fabien, qui a commencé avec Simon dans ses débuts, m’a dit qu’il est important de le faire avec son cœur. Ses mots simples m’ont touché parce que c’est vrai et, pourtant, on l’oublie souvent.

D’ailleurs, te considères-tu comme un passionné de mode ?

Je suis plutôt un passionné de la fibre. C’est le vêtement qui me fait vibrer par les multiples possibilités de création. La mode est une industrie maintenant pilotée par les grands groupes et c’est malheureux parce qu’avant ce n’était pas le cas.

Que fais-tu en dehors de ton travail et de ta marque ?

Je chill ! Je suis un vrai Otaku. J’adore les mangas et ça depuis toujours avec Dragon Ball, je devais avoir 3 ans. 21 ans plus tard je suis toujours aussi passionné. Si Eiichiro Oda décède avant de finir One Piece, je vais pleurer comme si c’était un proche tellement il est important. J’ai toujours voulu être Mangaka (dessinateur de Manga) avant même d’aimer faire des vêtements. Je regarde beaucoup de films aussi et la télé comme tout le monde.

Comment décrirais-tu ton style vestimentaire ?

Je cherche encore mon propre style pour être honnête. Il y a eu plusieurs vagues dans ma vie avec différents styles. Mais disons que je me sens très confortable dans un costume tous les jours maintenant plus que de porter un jeans skinny contrairement à avant. C’est avec l’âge qu’on trouve son style. Et plusieurs styles peuvent finalement en être qu’un seul.

Quelles sont tes marques de vêtements Streetwear / High Fashion préférées ?

Dior Homme, Céline sous Phoebe, Hermes, Jil Sander, Raf Simons, Jacquemus, Alexander McQueen pour le tailoring.

Que penses-tu du Streetwear en France aujourd’hui ?

Le Streetwear a une place vraiment importante dans notre génération. Les différentes collaborations ont permis de briser certaines barrières entre le luxe et le Streetwear ce qui est une bonne chose pour moi.

Quels sont tes futurs projets ?

Je suis en train de préparer ma première collection mixte que je vais présenter en Janvier 2020. Beaucoup d’enjeux car c’est le lancement officiel de la marque à but commercial.

As-tu des conseils à donner à ces nombreux jeunes qui cherchent à entrer dans le milieu de la mode Streetwear/High Fashion ?

La vie est trop courte, rien ne se passe jamais comme prévu mais n’ayez pas peur de vous lancer. Le seul obstacle que vous pouvez rencontrer c’est vous-même. Et l’échec est une expérience qui vous permettra de faire mieux la prochaine fois. Faites-le avec le cœur, croyez en vous et n’abandonnez pas même quand tout va mal car il n’y a rien de pire que de regretter de ne pas avoir continué dans ce que vous aimez.

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